Solutions de chauffage
- Chaudière à condensation
- Système hybride (chaudière gaz/fioul combinée à une PAC air/eau)
- Chaudière bois bûches et chaudière à granulés
- Poêle à bûches et poêle à granulés
- Pompe à chaleur aérothermique (air-eau, air-air)
- Pompe à chaleur géothermique
- Ballon d'eau chaude thermodynamique
- Chauffe-eau solaire individuel (CESI) et Système solaire combiné (SSC)
CHAUFFAGE AU GAZ ET AU FIOUL
Au gaz ou au fioul, les performances de chauffage de ces deux combustibles sont équivalentes. Cependant sachez que si nous dépannons et entretenons vos chaudières actuelles fonctionnant au fioul, nous en installons de moins en moins. Cette énergie est en effet l'une des solutions de chauffage les plus polluantes qui devrait disparaître dans les 10 ans à venir. L'Etat propose pour cela une prime à la conversion.
> La chaudière à condensation
La chaudière à condensation est une chaudière basse température, mais qui peut atteindre un rendement plus élevé allant jusqu’à 105 %. Car comme son nom l’indique, elle condense la vapeur d’eau produite durant le processus de chauffe et tire ainsi partie d’une énergie jusqu’alors délaissée, puisqu’elle récupère les calories présentes dans cette vapeur, pour augmenter son rendement, sans consommation supplémentaire. La chaudière à condensation est une solution rentable et écologique qui consomme jusqu'à 30 % d'énergie en moins qu'une chaudière classique. Elle peut aussi chauffer l'eau sanitaire.
Spécificités d’installation
Dans le cas d'un remplacement de chaudière, cet appareil peut utiliser les précédents raccordements de l’ancienne chaudière, elle est donc simple à installer. Il faudra cependant veiller à la bonne évacuation des condensats et de la fumée.
Evacuation des condensats
Qui dit condensation, dit eau liquide à évacuer ! Un raccordement gravitaire sur le conduit d’évacuation des eaux usées est donc nécessaire. Si la conduite d’évacuation des condensats de la chaudière est plus basse que la conduite d’évacuation des eaux usées, une pompe de relevage devra être installée. De plus, il faudra installer un neutraliseur de condensats car l'eau des condensats est acide et ne peut être rejetée dans le réseau sans traitement.
Evacuation des produits de combustion
Les conduits d’évacuation des fumées sont spécifiques et conçus pour résister à la corrosion engendrée par l’acidité des condensats. L’évacuation peut s’effectuer par tubage du conduit de cheminée ou par ventouse. Le tubage est dit plus esthétique que la ventouse mais cette dernière est utilisée pour sa facilité d’installation et ne nécessite pas de ramonage.
Aide à la transition énergétique
L'installation d'une chaudière à condensation gaz permet de bénéficier d'un crédit d'impôt et de la prime économies énergies lorsqu'elle est à haute performance énergétique, c'est-à-dire si son ETAS (Efficacité énergétique saisonnière) est supérieure à 90 %.
Entretien de votre chaudière à condensation
La chaudière à condensation nécessite un entretien annuel et un ramonage doit être effectué une fois par an.
> La chaudière hybride
Le système hybride combine une chaudière à condensation gaz/fioul avec une pompe à chaleur air-eau. Ce système est compatible avec les planchers chauffants et les radiateurs. Selon la température souhaitée et la température extérieure, la programmation automatique choisit la meilleure combinaison de chauffage possible : soit la chaudière est sollicitée, soit la pompe à chaleur, soit les deux.
CHAUFFAGE AU BOIS (EnR)
L’avantage du bois est son prix. Il reste aujourd’hui le combustible le moins cher du marché. Le processus reste identique aux autres techniques de chauffage, un combustible (le bois bûche, granulés de bois ou bois déchiqueté), brûle dans la chaudière et les calories dégagées sont transmises aux différents émetteurs de chaleur. Les chaudières à bois sont reliés au système de chauffage central et peuvent produire l'eau chaude sanitaire.
> La chaudière à bûches
Les technologies actuelles sont en perpétuelle évolution, on trouve donc des chaudières bois à rendement très élevé. L’installation de ballons d’hydro-accumulation, offre la possibilité de stocker les calories diffusées lors de la combustion. Une fois le bois consommé, elles seront restituées au circuit de chauffage, ce qui permet à l’occupant d’espacer considérablement les recharges en bûches.
Attention tout de même, pour brûler correctement, il est essentiel que le bois soit sec (moins de 20 % d’humidité). C’est pourquoi il doit être stocké pendant une période de 2 ans après sa coupe, sous abri et dans un local bien ventilé. Il faut par conséquent disposer d’un espace libre suffisant si l’on veut s’équiper d’une chaudière à bûches.
> La chaudière à granulés
Un peu plus onéreux que le bois bûche, le granulé de bois, aussi appelé « pellet », est obtenu par la compression de différents produits issus de l’exploitation du bois tels que les sciures et les copeaux. La chaudière à granulés nécessite l’installation à proximité d’un silo de stockage à pellets.
Alors que la chaudière à bûches doit être rechargée manuellement et régulièrement (environ 1 charge par jour), la chaudière à granulés bénéficie d'un rechargement automatique grâce au silo pré-chargé en pellets. Par conséquent, si vous disposez de la place nécessaire pour un silo, la chaudière à granulés pourra fonctionner de façon automatique.
> Les poêles à bois, un chauffage d'appoint
Contrairement aux chaudières bois, les poêles à bois sont des systèmes d’appoint. Ils permettent ainsi de réduire le coût du chauffage central. Le poêle à bûches permet de chauffer une ou plusieurs pièces en diffusant rapidement la chaleur dégagée à condition que celui-ci soit situé au rez-de-chaussée dans une pièce centrale. Le poêle à granulés de bois va quant à lui diffuser une chaleur constante sur une plus longue période. Sa réserve en granulés est directement intégrée au poêle.
Quel que soit le type de combustion choisi, vous aurez besoin d’extraire la fumée à l’aide d’un conduit d’évacuation.
Entretien chauffage à bois
Un entretien annuel et deux ramonages dont un pendant la période de chauffe sont obligatoires pour les chaudières à bois et les poêles à bois. Le risque d'incendie lié à l'accumulation de bistre dans les conduits de cheminée nécessite notamment un contrôle strict sous peine d'amende selon le code de l'environnement.
Aide à la rénovation et à la transition énergétique
Le bois est une énergie renouvelable. Investir dans un équipement de chauffe à bois ouvre droit à des aides.
CHAUFFAGE PAR L'AIR EXTERIEUR : L'AEROTHERMIE (EnR)
> La pompe à chaleur air-air
Le principe de l'aérothermie est de capter les calories de l’air extérieur pour chauffer votre maison ou votre appartement. Pour cela on utilise une pompe à chaleur (PAC). Pour fonctionner, la pompe à chaleur air-air a besoin de deux unités : l’une, située à l’extérieur qui récupère les calories de l’air et l’autre, à l’intérieur qui diffuse cet air au sein de votre logement grâce à un ventilo-convecteur. Un système d'inversion permet également de climatiser la maison en été.
> La pompe à chaleur air-eau
En plus d'assurer le chauffage, la pompe à chaleur (PAC) air-eau permet d’assurer la production d’eau chaude de votre logement. Sur le même principe, elle puise les calories de l’air extérieur pour les injecter dans le circuit de chauffage central (plancher chauffant ou radiateurs) et d’eau chaude de votre habitation.
Par temps de grand froid et de gel, la performance de certaines pompes à chaleur peut diminuer. Dans ce cas une résistance chauffante électrique prend le relais (uniquement PAC air/eau). Nous conseillons alors pour ne pas augmenter votre facture d'électricité lors des périodes hivernales, d'installer un chauffage d'appoint. Cependant, les PAC les plus performantes permettent de chauffer votre logement sans chauffage d'appoint jusqu'à une température extérieure de - 25 °C.
CHAUFFAGE PAR LA TERRE : LA GEOTHERMIE (EnR)
> La pompe à chaleur géothermique
Comme pour l'aérothermie, la géothermie utilise une pompe à chaleur pour assurer le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire de votre logement. Mais au lieu de capter l'air extérieur, la pompe à chaleur géothermique capte la chaleur de la Terre grâce à des capteurs enfouis dans le sol. Cette chaleur est ensuite diffusée dans votre habitation par les émetteurs de chaleur (plancher chauffant ou radiateurs) grâce au circuit de chauffage.
Entretien pompes à chaleur
L'entretien est obligatoire une fois par an si votre appareil contient plus de 2 kilogrammes de fluide frigorigène. Il faut également veiller à maintenir l’unité extérieure en bon état de marche par un dépoussiérage régulier.
Aide à la rénovation et à la transition énergétique
En tant qu'énergies renouvelables, l'installation de pompes à chaleur aérothermique et géothermique ouvrent droit à des aides. Parmi ces aides, vous pouvez notamment bénéficier d'un crédit d'impôt.
> Production d'eau chaude avec le chauffe-eau thermodynamique (CET)
C'est une pompe à chaleur associée à un ballon d’eau chaude sanitaire. Le chauffe-eau thermodynamique permet ainsi de produire de l'eau chaude sanitaire suivant le même procédé que la pompe à chaleur aérothermique. Les calories présentes dans l'air ambiant sont captées et restituées en volume d'eau à réchauffer dans le ballon.
Le principe est simple, mais il fallait y penser !
Le chauffe-eau thermodynamique permet d’économiser plus de 50 % d’énergie par rapport aux ballons intégrés aux chaudières, et jusqu’à 70% par rapport aux chauffe-eaux électriques ou à gaz.
Bon à savoir : un système électrique est prévu pour prendre le relais en cas de dysfonctionnement.
Spécificités d’installation
Le chauffe-eau thermodynamique (CET) doit être installé dans une pièce d'une température d'au moins 5°C. Il faut également que le volume d’air ambiant disponible soit suffisant pour subvenir aux besoins de chauffe, compter un volume moyen d’environ 20 m3 d’air à brasser.
Crédit d'impôt et aides pour CET et pompes à chaleur
L'installation d'un chauffe-eau thermodynamique et/ou d'une pompe à chaleur vous permet de bénéficier d'un crédit d'impôt, de prime coup de pouce et d'un taux de TVA réduit.
CHAUFFAGE SOLAIRE THERMIQUE (EnR)
> Chauffe-eau solaire individuel (CESI)...
Le chauffe-eau solaire individuel (CESI) utilise l’énergie du rayonnement solaire pour produire de l’eau chaude sanitaire. L'énergie est captée grâce à des panneaux solaires thermiques puis restituée par un fluide caloporteur dans le CESI pour chauffer l’eau stockée.
Même si l’ensoleillement alsacien est amplement suffisant pour réchauffer un CESI, il faut veiller à ce que les panneaux solaires bénéficient de l’orientation et de l’inclinaison nécessaire. Si tel est le cas, et que votre installation est bien dimensionnée, le système assumera jusqu’à 70 % de la production d’eau chaude sanitaire annuelle. En revanche, pour les journées maussades ou les journées d’hiver peu ensoleillées, un appoint externe sera indispensable.
> ... et Système solaire combiné (SSC)
Quand les nuages ne s’y mêlent pas, le soleil est une source d’énergie 100 % gratuite et inépuisable. L’exploiter pour réchauffer son eau chaude est donc judicieux ! Mais alors, pourquoi ne pas aussi l’utiliser pour soutenir son circuit de chauffage ?
C’est ce que propose le système solaire combiné (SSC). En plus de la production d’eau chaude sanitaire, une partie de l’énergie captée est transmise au circuit de chauffage. L’appoint externe est toujours indispensable, mais la consommation énergétique baisse considérablement. Ainsi, le système solaire peut être combiné à un système au gaz, bois, à granulés ou encore à une pompe à chaleur.
Bon à savoir : en fin de printemps, quand les systèmes de chauffe sont mis à l’arrêt, il est possible grâce au SSC d’utiliser le surplus d’énergie solaire pour réchauffer votre piscine, vous pourrez ainsi en profiter davantage.
Entretien du Système solaire combiné
Votre installation CESI-SSC doit être vérifiée tous les ans par un professionnel. Il est notamment nécessaire de contrôler le niveau de glycol (antigel) disponible dans les panneaux solaires. Cet antigel puissant est mélangé avec de l’eau pour former le fluide caloporteur de l’installation. Le fluide doit résister aux températures négatives (-20°C en moyenne) et très élevées (jusqu'à 160°C). A noter que le glycol est très nocif pour l’environnement. Il est donc obligatoire de le récupérer pour être retraité dans un centre de traitement spécialisé.
Aide à la transition énergétique
L'installation d'un système solaire combiné vous permet de bénéficier d'un crédit d'impôt et d'aides en faveur de la transition énergétique.
LE PLANCHER CHAUFFANT
Le plancher chauffant est un émetteur de chaleur parfaitement compatible avec l'ensemble des générateurs de chaleur. Le chauffage au sol apporte par ailleurs un certain confort thermique par rapport aux radiateurs grâce une chaleur dégagée douce et constante.
Bon à savoir : la chaleur d'un plancher chauffant ne doit pas dépasser les 28°C pour éviter le phénomène de jambes lourdes.
Un chauffage à basse température
Les planchers chauffants doivent donc être alimentés en "basse température". La basse température est adaptée aux émetteurs de chaleurs de grande dimension ce qui permet d'en abaisser la température. Dans ce cas, l'eau circulant dans le circuit central est chauffée entre 35 et 45 °C contre plus de 65°C pour une installation de radiateurs classique. On réalise ainsi des économies d'énergie.
Pour étudier votre projet de chauffage, vous conseiller et vous proposer l'offre la plus adaptée à votre situation, merci de nous contacter.